Les félins
Ce sont des animaux discrets et intelligents. Le risque qu'ils représentent est infinitésimal et largement fondé sur des on-dit, néanmoins vu l'importance qu'ils ont dans la mythologie locale, il faut en dire deux mots :
Il m'est arrivé un jour une histoire étonnante avec un jaguar.
Je traversais la forêt en voiture en fin d'après midi pour me rendre
à un campement sur le bord du fleuve Caura, au Venezuela, lorsque j'ai
vu à 400 m environ devant moi un gros animal qui me faisait face. Quand
il se détourna pour rentrer dans la forêt, je constatai qu'il s'agissait
d'un félin. Je me mis à longer alors à petite vitesse le
bord de la route sans trop y croire quand j'aperçus sa tête, à
peine à 1 m de la lisière. Un jaguar de belle taille.
J'arrêtai alors la voiture. L'animal ne bougea pas. Je baissai la vitre.
Pas de réaction. J'ouvris la portière, toujours pas de réaction.
L'animal n'avait pas le poil hérissé, ne grondait pas, bref ne
présentait aucun signe d'énervement ou d'intimidation. Je descendis
alors de la voiture et me plaçai devant la portière.
Il ne broncha pas. Il se contentait de m'observer avec ses yeux jaunes, intelligents.
Je me suis approché à moins de quatre mètres de lui avant
qu'il me tourne le dos et s'enfonce dans la grande forêt.
Ce qui est incroyable, c'est qu'à aucun moment, je ne me suis senti menacé.
Peut être l'animal a -t'il eu la même impression vis à vis
de moi.
Evidemment personne ne m'a cru quand je suis arrivé au campement.
Cela restera néanmoins ma plus belle expérience avec un animal
sauvage.
-le puma (felis concolor)
C'est le plus répandu des félins d'Amérique (du Canada
au sud de l'Argentine ), mais on le voit plus rarement que le jaguar, car il
est extrêmement prudent. Il fuit devant les chiens. Contrairement au jaguar,
il n'est pas vraiment redouté dans la région amazonienne.
Il est certes prouvé qu'il y a eu
des attaques de félins sur des êtres humains. On a parlé
récemment d'une attaque de puma au Canada.
Toutefois, après plus de dix ans d'excursions et d'expéditions
et des milliers d'heures passées en forêt, je n'ai jamais rencontré
une seule personne qui ait été directement témoin d'une
attaque. Ce sont toujours des histoires par personnes interposées (voire
générations interposées !)..On retrouve d'ailleurs les
mêmes petites anecdotes avec les mêmes détails un peu partout
dans ces régions.
Ce qui est certain, c'est que des jeunes enfants sont certainement plus exposés que des adultes. Un ami indien, digne de foi a perdu son neveu de 3 ans, enlevé en plein jour par un jaguar à quelques mètres du village...
les ''cochons bois'
-Il s'agit du nom donné en Guyane française aux deux espèces de pécaris.
La variété la plus grande, ''tajassu pécari'' est
redoutée à juste titre en grande forêt !
Il s'agit d'animaux vivant en hardes parfois considérables, j'en ai vu
de plus de 200 individus. Ils se déplacent en fouillant le sol, émettant
une variété de grognements sourds qui, lorsqu'ils sont nombreux
s'entendent de loin et rappellent le grondement lointain du tonnerre, en plus
étouffé.
Ils ont une glande à musc sur le dos et dégagent une odeur pestilentielle,
réellement écurante quand ils sont proches.
Leur vue est très mauvaise et, si on se place contre le vent en se mouvant
silencieusement, on peut les approcher à quelques mètres sans
être repéré. Ce n'est pas une très bonne idée
toutefois. Devant le danger, ils claquent leurs impressionnantes mâchoires
et profèrent un genre d'aboiement puissant.
La plupart du temps, ils s'enfuient sans demander leur reste mais ils peuvent
également faire face et attaquer, particulièrement en situation
de chasse ou s'ils sont exaspérés par les chiens. Dans ce cas,
le mieux est de se percher sur un arbre (ce qui m'est arrivé deux fois
)
J'ai vu un chien se faire déchiqueter. Un indien que je connais a eu
le tendon d'Achille arraché (dernier détail : Ils ne cherchent
pas à donner des coups de boutoir comme nos sangliers, mais mordent comme
des chiens).
Bref, il vaut mieux éviter ces charmants
animaux. Si vous les avez repérées, rebroussez chemin, surtout
si vous n'êtes pas du genre sportif et n'avez pas confiance en vos talents
de grimpeur.
Si vous tombez dessus par surprise et qu'ils ne vous ont pas vus, éloignez-vous
un peu et faites du bruit pour ne pas les surprendre, afin de ne pas provoquer
une réaction dangereuse.
Les Serpents
Dans le seul Brésil il y a plus
de 200 espèces de serpents. Seule une toute petite minorité représente
un danger réel.
L'espèce la plus dangereuse d'Amérique du sud est probablement
le crotalus durissus, le crotale sud américain, mais c'est une espèce
de la savane, je n'en parlerai donc pas ici.
En forêt, les espèces les plus à redouter sont également
de la famille des crotales, sans ''bruiteur'' toutefois.
Au cours de mes excursions, je n'ai jamais connu de cas de morsure, mais j'ai
été amené 2 fois à évacuer des villageois
mordus par un bothrops.
Les paysans locaux qui travaillent dans leur ''abattis'' provenant du déboisement
d'une petite étendue de forêt sont particulièrement exposés
aux morsures.70 % de celles-ci étant localisées au-dessous du
genou, ils portent souvent des bottes montantes en cuir épais qui constituent
une bonne protection. Un tel équipement est toutefois très inconfortable
en cas de marche longue.
Dans les deux cas cités plus haut, il y avait un dème douloureux,
mais après inoculation du sérum aucune conséquence grave.
En fait, la gravité de la morsure dépend de nombreux facteurs
:
-la taille du serpent : plus un serpent est gros, plus la quantité de
venin inoculé est importante
-si le serpent s'est alimenté récemment ses glandes à venin
peuvent être vides
-il peut mordre ''a sec'', c'est à dire sans déployer ses crochets
à venin ''pliables''
Nettement moins fréquent : le
maître de la brousse (lachesis muta).
Egalement un crotaline, c'est le plus grand serpent venimeux d'Amérique.
Le record est de 4 m, mais les spécimens de plus de 2 m sont courants.
Il est nocturne et plutôt peu agressif, son venin est moins actif que
celui des bothrops, mais vu sa grande taille il peut en injecter de grandes
quantités.
Une histoire vraie survenue à Saul en Guyane française illustre
à la fois l'imprudence de certaines personnes et le caractère
relativement paisible de ce serpent :
Un jeune soldat ayant trouvé un grand serpent lové sur un sentier
rapporta l'événement à son sergent qui lui demanda de décrire
l'animal, ce qu'il fit. Le sergent, sans prendre la peine de venir lui-même
vérifier, déclara que l'animal était un boa constricteur
inoffensif et autorisa la recrue à aller chercher le serpent. Confiant,
le jeune écervelé ramena l'animal en le mettant autour de son
cou ; puis ses camarades en firent autant. Malheureusement le prétendu
boa finit par se lasser de toutes ces manipulations, sortit un de ses crochets
de 4 cm et mordit le soldat au doigt. Celui-ci en fut quitte pour une évacuation
en hélicoptère vers Cayenne. Le serpent était un lachesis
muta.
J'ai personnellement vu les photos du soldat avec le serpent autour du cou !
Les crotalines représentent le stade ultime de l'évolution des serpents : ils possèdent des fossettes nasales qui fonctionnent comme des capteurs thermiques, leur permettant de détecter une variation de un degré dans un rayon de 10 m. C'est une arme redoutable pour la localisation des proies.
Les
serpents corails (micrurus sp) sont plutôt petits, timides et magnifiquement
colorés.
Très peu agressifs si on n'essaye pas de les capturer, ils représentent
peu de danger réel malgré leur venin, un neurotoxique redoutable,
potentiellement mortel.
Ils ont une toute petite bouche, avec de petits crochets fixes.
Une anecdote pour confirmer leur peu d'agressivité : au cours d'une marche
de nuit en Guyane la personne qui était derrière moi m'avertit
que je marchais sur quelque chose qui bougeait. J'avais le pied sur un serpent
corail !L'animal n'essayait même pas de me mordre.
Cela ne veut pas dire pour cela qu'il faut
faire n'importe quoi, comme le montre la mésaventure du soldat de Saul.
Même si vous avez l'habitude des serpents, ne manipulez pas les espèces
venimeuses !
En fait, il ne faut pas confondre deux notions :
-Le danger potentiel que représente un serpent du fait de la virulence
de son venin
-L'agressivité spécifique de l'animal
Toutes les histoires de ''serpent minute'' mortel, et de ''serpent de bananier'' se laissant tomber sur les gens, obligeant à porter un chapeau à large bord, relèvent de l'invention pure et simple
En général, tous les serpents vraiment dangereux de la zone amazonienne se déplacent lentement. Ils peuvent certes se détendre en une fraction de seconde, mais leur reptation est lente. Le serpent qui s'enfuira à toute vitesse devant vous a toutes les chances d'être une inoffensive couleuvre...
Pour en terminer avec les
serpents, mon expérience personnelle la plus dangereuse eut lieu dans
le jardin d'un grand hôtel de Sri Lanka. ! En enjambant une haie, j'ai
marché sur la tête d'un serpent qui m'a fouetté la jambe
de sa queue. J'ai eu de la chance car, quand je l'ai poursuivi pour l'identifier
il s'est redressé et a déployé sa ''coiffe'' : c'était
un cobra, un cousin des serpents corails, mais nettement plus agressif !
Les araignées
L'Amérique du sud
est la terre d'élection des grandes mygales. Certaines espèces
comme Theraphosa Leblondi des Guyanes et Theraphosa apophysis du Venezuela
atteignent des tailles impressionnantes, près de 30 cm d'envergure
! Les plus grandes espèces sont souterraines, vivant dans des terriers creusés dans le sol, parfois sous des pierres ou des troncs d'arbres morts. Elles sont sédentaires et nocturnes, vous avez donc peu de chance de les retrouver dans votre hamac, sauf si vos copains veulent vous faire une blague douteuse (cela s'est vu !). |
Un tapis de toile plus ou moins important au bord de leur trou trahit leur présence.
Vous pouvez essayer de la faire sortir en glissant une brindille d'environ 30
cm dans le trou. L'animal va l'attaquer, s'y agripper avec ses crochets et,
en tirant doucement, vous parviendrez peut être à le faire sortir
de son trou. C'est ainsi que les attrapent les Indiens yanomami du sud du Venezuela
et du Nord du Brésil. Ils les font ensuite griller entre deux baguettes
et consomment l'intérieur des pattes et du thorax.....
Dérangées, les mygales ont typiquement deux types de défense
:
Elles peuvent se ''cambrer'', redresser leurs premières paires de pattes
en ouvrant largement leurs crochets à venin (plus d'un cm de long pour
les plus grosses espèces). C'est un avertissement sans frais !
Elles peuvent aussi gratter rapidement leur abdomen avec une de leurs pattes
arrière, vous ''bombardant ''de poils urticants. L'effet est celui du
''poil a gratter ''.
Je n'ai jamais personnellement entendu parler de cas de morsure. Les effets
des venins sur l'homme sont mal connus.
Il y a également des
espèces arboricoles, qui font des toiles en forme de tube.
Elles sont également nocturnes et chassent les insectes et autres petits
animaux aux abords de leur toile.
A certaines époques de l'année les mâles se déplacent
à la recherche des femelles et on les rencontre fréquemment à
l'intérieur des campements, causant des paniques sans commune mesure
avec le danger représenté par l'araignée.
Les mygales arboricoles sont généralement couvertes de longs poils
qui leur donnent l'aspect de petites peluches, souvent délicatement colorées...
Certaines espèces de la zone amazonienne comme avicularia metallica
sont très dociles
En règle générale un animal n'attaque jamais sans avoir
préalablement effectué une mimique destinée à avertir
et donc décourager un éventuel agresseur. C'est une règle
qui vaut pour la plupart des mammifères, reptiles comme pour les araignées.
Si l'une d'entre elles lève ses pattes avant et sort ses crochets, n'essayez
pas de la manipuler, dans votre intérêt !
Les scorpions
Certaines espèces ont un venin très
actif.
Ils sont timides et nocturnes, mais le danger provient, comme pour la phoneutria,
de leur propension à choisir éventuellement vos chaussures, sacs
ou vêtements pour s'abriter.
Un jour, en voulant mettre ma chemise, j'ai constaté qu'un petit spécimen
s'était caché dans une des manches.
Il faut donc faire attention pendant les bivouacs.
Les scolopendres
Les Batraciens
Certains batraciens sécrètent
des substances vénéneuses :
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Les fourmis et les guêpes
En fait, sans être réellement dangereux, les animaux qui vous poseront le plus de problèmes, particulièrement pendant les bivouacs, sont les fourmis et les guêpes.
Je crois avoir déjà mentionné que la façon la plus pratique de bivouaquer dans la grande forêt est de tendre son hamac entre deux arbres et de tendre ensuite au-dessus un cordage supportant une bâche en plastique qui vous abritera de la pluie.
Une petite parenthèse à propos
d'un autre danger qui fait nettement plus de victimes que les animaux en forêt
: les chutes de branches et d'arbres.
Les arbres sont souvent peu enracinés, à cause de la minceur de
la couche fertile, ou enracinés horizontalement à l'aide de racines
à contreforts. Ils sont souvent également infestés de termites
qui parfois les minent complètement de l'intérieur, alors que
le tronc parait sain.
Ils sont en outre considérablement alourdis par le poids des lianes et
plantes épiphytes. Il faut donc soigneusement examiner les arbres aux
alentours de votre bivouac, particulièrement en saison des pluies : le
sol est meuble et les arbres alourdis par l'humidité. Le passage de gros
nuages d'orage, générateurs de forts vents, abat jusqu'aux géants
de la forêt...
Deux choses font la spécificité des bivouacs en grande forêt :
-L'extrême humidité :
Surtout en saison des pluies, il est difficile de faire du feu. Il faut choisir du bois mort, même humide, le bois vert faisant surtout de la fumée. Les vêtements mouillés ne sèchent pas, sauf exposition prolongée au soleil.
-La faune envahissante :
LES FOURMIS
sud américaines sont la plaie du broussard.
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Pour en finir avec les fourmis, vous aurez
sans doute l'occasion d'être confronté aux fourmis guerrières
ou '' fourmis légionnaires ''en Guyane (''army ants'' en anglais,'' fourmis
chasseresses'' en espagnol).
Ces fourmis ne font pas de fourmilières, mais se déplacent en
armées, lançant de véritables raids. Presque aveugles (les
magnans d'Afrique le sont, elles, totalement ), elles communiquent par signaux
chimiques. Lorsqu'une proie est découverte, elles convergent toutes rapidement
vers elle.
Elles se nourrissent de petits animaux, insectes, petits reptiles, etc. Elles
seraient bien incapables de dépecer un homme vivant, encore un mythe
largement véhiculé par la littérature à sensation
(exemple ''Papillon'').
Les espèces amazoniennes appartiennent au genre ''eciton'' qui comprend
plusieurs espèces de taille variable. Vous entendrez peut être
dire que certaines tribus indiennes utilisent les longues mandibules des soldats
comme agrafes pour fermer des blessures. Je dois dire que cette histoire a toujours
suscité l'hilarité des indiens auxquels je l'ai racontée
!
En ''bivouac'', elles s'agglomèrent en boule dans un trou ou sous une
souche.
J'ai surpris une fois une de ces boules au Brésil, en soulevant un tronc
mort.
Elle était de la taille d'un ballon de football. Les fourmis se sont
rapidement répandues sur le sol, causant la panique chez une multitude
de petits animaux.
Il peut arriver qu'elles envahissent votre
bivouac. Dans ce cas, mettez vous à l'écart et laissez les tranquilles,
elles ne font que passer. N'essayez pas de les détourner en les arrosant
d'eau ou même d'essence comme je l'ai vu faire, vous n'aboutirez qu'à
les exaspérer et retarder leur retraite !
Une nuit en Guyane, je dormais dans un ''carbet'', ou hutte, sur pilotis. Je
me suis réveillé avec une impression bizarre.
Je suis descendu de mon hamac et ai allumé ma lampe. Rien devant, mais
quand je me suis retourné m'attendait un spectacle extraordinaire : le
sol du campement avançait, sur une bonne trentaine de mètres.
J'ai prudemment décroché mon hamac et je me suis installé
plus loin. Le lendemain, les fourmis avaient disparu !
Certains oiseaux suivent les colonnes de
fourmis guerrières (formicariides, ordre des passiformes). Ils ne se
nourrissent pas des fourmis elles-mêmes mais des petits animaux qui fuient
devant elles.
Certains papillons suivent à leur tour les oiseaux pour s'alimenter sur
leurs fientes !
Les Guèpes
Il y en a de très nombreuses espèces.
Les plus grandes ne sont pas les plus agressives : la géante, pepsis
heros, est un magnifique animal solitaire bleu métallique, aux ailes
saumon qui peut dépasser 10 cm d'envergure. C'est un prédateur
des grandes mygales. Elle les recherche sur le sol, à l'odeur. Elle leur
plonge son long aiguillon dans le thorax pour les endormir, puis pond un uf
sur leur corps.
La larve se développe en dévorant petit à petit l'araignée...
Evitez donc de toucher les grandes feuilles,
même dans les jardins.
Certaines espèces font leur nid dans le sol et vous attaqueront sans
pitié et sans prévenir si vous passez à côté.
Evitez également d'enfoncer un bâton dans les arbres creux, vous
pouvez avoir d'intéressantes surprises.
Inutile de dire que si vous êtes allergique aux piqûres d'insectes, un antihistaminique est indispensable dans votre pharmacie
L'agressivité des fourmis et des
guêpes est unanimement redoutée en forêt.
Certaines espèces s'en servent d'ailleurs pour se protéger :
- Les orioles et les oropendula, oiseaux qui font des nids en forme de bourse
dans les arbres isolés, tendent à les construire près des
guêpiers.
- L'unique aliment des chenilles des papillons du genre heliconius est constitué
par les lianes du type passiflora, ou fleur de la passion. Celles-ci ont développé
une défense contre les chenilles : elles produisent des nectars qui attirent
les fourmis et les guêpes
Ce long chapitre sur les animaux dangereux
répondait à la nécessité de remettre en cause certaines
idées reçues et de vous donner certains conseils de prévention.
La grande forêt doit être abordée avec respect !
Je suis sûr que vous avez noté que dans la très grande majorité
des cas la faune amazonienne est davantage susceptible de vous causer des désagréments
que de vous exposer à un réel danger, si vous-mêmes faites
preuve d'un peu de prudence
Je peux vous assurer qu'en plus de dix ans je n'ai directement jamais été
témoin d'un accident grave survenu du fait d'un animal.